sculptures
Corps et formes hybrides, évocations de la dualité qui vit en nous tous, ces sculptures posées, suspendues, accrochées sont des regards posés sur nos êtres, leur forces et leurs fragilités.
Le Pied Beau, figure humaine tronquée, est affublée d’une chaussure difforme de clown. Son équilibre est précaire et seul le mur lui permet de tenir debout. Ce personnage nous touche exactement là ou nous reconnaissons nos propres faiblesses.
J'embrasse le monde exhibe avec majesté une jupe en cheveux naturels. Mi femme-mi animal, elle trône souveraine sur un royaume improbable.
Performance : le Touché de l’organique par Davide Napoli, octobre 2008 à la galerie ESPAC K Paris
La goutte rouge, telle une grande perle, concentre une énergie vitale qui jaillit au bout de chaque corde. Il en sort des cheveux naturels soyeux, véritables scalps ou trophées humains.
L’installation des coussins Je suis/Tu hais, incarne le paradoxe de la relation là où deux êtres se répondent avec leur ressemblance et leurs différences, leur désir de fusionner puis de se séparer. On veut être soi mais également l’autre. Nous tissons telle une araignée pour être en contact. Comme les lettres brodées avec minutie puis reliées entre elles de manière aléatoire, les liens qui nous unissent attestent de la fragilité de la relation.
CAROLINE ESCAICH