dessins
La frontière du « reconnaissable » est mince, comme pour insuffler le doute.
C’est un univers d’une grande étrangeté; mi-homme mi-bête qui envahit le blanc du papier.
Trait de crayon fin et délicat , ou chargé de fusain, il se fait aussi fil pour créer le foisonnement de la vie.
Ces dessins parlent de réseaux, de ramifications complexes, de relations entre les êtres humains, de liens qui nous unissent ou nous entravent.
Je m’intéresse à l’unique, au singulier, à l’étrange et à la non-conformité. Je m’intéresse au multiple et à la pluralité. J’explore l’intérieur et l’extérieur du corps. Je navigue entre le plein et le vide, dans l’ambivalence de ce que nous sommes.
CAROLINE ESCAICH